Une thérapie conjugale à distance, c’est possible !

Ça y est, je me lance !
 
Après plusieurs mois de tests de séances de couples en visio, je me rends compte que c’est aussi efficace que des séances en cabinet.
 
Je le propose maintenant automatiquement à des couples qui en ont le besoin ou des personnes venant seules (car le partenaire ne souhaite pas faire d’accompagnement).
 
Les bénéfices (liste non exhaustive !) :
 
♥️ Vous faites la séance à l’endroit de votre choix
♥️ Vous restez au chaud, aucun déplacement (et depuis ce matin, ce n’est pas du luxe !)
♥️ Vous pouvez reprendre votre activité juste après (prévoyez quand même un petit quart d’heure de repos)
♥️ Vous pouvez en discuter directement et dans l’intimité de votre foyer
♥️ Vous pouvez dans la mesure de mes disponibilités, me contacter pour consulter presque instantanément (j’ai dit presque hein !) si mes journées le permettent.
♥️ Vous pouvez choisir le téléphone ou la visio – ce chic vous appartient !
♥️ Votre suivi peut se poursuivre même si vous êtes en déplacement, même en cas de déménagement…
♥️ Vous préférez un professionnel en dehors de votre ville ou région.
 
N’hésitez pas à me contacter
Soit sur le formulaire de mon site
Soit par mail : s.versepuy@gmail.com
Soit directement sur doctolib en choisissant le motif « consultation à distance »

Vous êtes dans une zone de turbulences ?

Le mois de Janvier n’est pas toujours le plus facile. Les fêtes et les vacances de fin d’année n’ont pas été de tout repos, vous manquez d’énergie, et vous sentez que votre couple est dans une zone de turbulences ? Ou bien que vous-même n’êtes pas au beau fixe ?

Ne restez pas seul face à votre mal-être.

Vous pouvez venir consulter seul ou à deux.

Rien ne sert de venir ensemble si l’un de vous ne le souhaite vraiment pas ; ou encore, laissez-vous venir à une séance ensemble afin de voir si cette démarche à un sens pour vous.

Je reçois beaucoup de couple qui me disent ne pas avoir “osé” venir avant car ils pensaient que la situation allait se tasser, qu’ils allaient réussir à régler la situation. Je dis toujours que même si votre couple n’est pas au coeur d’une tempête, un contrôle technique peut avoir un sens, à partir du moment où tout le monde est d’accord pour avoir cette démarche.

Je reçois encore des couples qui vont bien, même très bien, et qui reviennent parfois pour échanger sur une situation, un sujet précis, un point de friction ou juste pour faire un point sur leur couple !

Si vous êtes dans le Calvados, vous pouvez venir au cabinet en prenant rdv sur Doctolib ; si vous êtes dans une autre région, vous pouvez me contacter directement pour faire cette séance à distance.

Parfois, une séance peut débloquer quelque chose, rétablir un début de communication, redonner un élan, …

Vous avez des problèmes de couple ?

Vous avez des difficultés conjugales ?

Vous vous posez des questions sur votre couple ?

Vous n’arrivez pas à passer le cap de la consultation ?

Il suffit parfois de mettre des mots sur vos maux pour définir le problème réel, mieux se comprendre et agir sur la situation.

Je vous propose 3 RDV à distance qui ont pour objectif de répondre précisément à votre besoin afin d’avancer sur une situation difficile à vivre.

Contactez-moi pour en savoir plus ou vous inscrire : s.versepuy@]gmail.com

Changement de vie

Il y a 1 mois, nous avons quitté la région parisienne pour la Normandie !

Nous en sommes encore à découvrir et à nous adapter à cette nouvelle vie mais ne regrettons pas du tout notre choix !

Je vous accueille donc dans un nouveau cabinet à Saint-Contest à 2 pas de Caen !

Je continue bien entendu les consultations en visio pour mes patients en région parisienne.

La thérapie de couple, ce n’est pas juste pour les couples qui vont très mal

 Quelle est l’image que vous avez d’une thérapie de couple ?
 Pour qui sont les thérapies de couple ?
 Faut-il vraiment aller mal pour faire une thérapie de couple ?
  
 Cet article va, je l’espère, vous éclairer sur le sujet

J’entends souvent :

  • « Les thérapies de couple, c’est pour les couples qui vont très mal »
  • « Les thérapies de couple, c’est pour les couples en crise »
  • « Les thérapies de couple, c’est pour les couples sur le point de se séparer»

Tout d’abord, il serait nécessaire de définir ce qu’est, pour vous, un couple qui va « très mal » ou qui est « en crise » ? Est-ce un couple qui se dispute souvent ? Ou, qui n’arrive plus à communiquer ? Ou encore qui n’est pas heureux ?

Est-ce un couple qui ne trouve plus de solution par lui-même, qui estime avoir tout essayé ? Ou qui n’éprouve plus de plaisir à être ensemble ? Ou encore qui a baissé les bras ?

Il va d’abord s’agir de définir ce que l’on entend par là.

Alors effectivement, un couple vient le plus souvent en thérapie quand il vit un passage à vide qui dure depuis un moment (parfois depuis TROP longtemps !)

On me dit souvent « la thérapie de couple est notre dernière chance », mais pourquoi avoir autant attendu ? Malheureusement, la majorité des couples attend d’être « au plus mal » pour démarrer une thérapie de couple, alors que venir avant, peut débloquer la situation bien plus aisément.

D’ailleurs, la thérapie de couple est un véritable moyen de prévention !

Comme le terme « prévention » le souligne, son rôle est aussi de prévenir, d’anticiper les éventuelles difficultés ou les passages difficiles dans votre vie de couple.

Faire une thérapie de couple, c’est donc aussi de la prévention / et pas seulement de la réparation : lorsque vous souhaitez avoir un lieu pour vous exprimer, pour communiquer, pour mieux vous connaître ou lorsque vous anticipez une difficulté pouvant impacter votre couple. Cela peut aussi être lorsque des désaccords reviennent, lorsque vous ne réussissez pas à résoudre des problèmes, lorsqu’aussi, vous faites le constat que c’est un peu plus tendu entre vous…

Faire une thérapie, c’est aussi un moyen de mieux se comprendre, d’apprendre à mieux communiquer, de consacrer ce moment pour échanger sur vos sentiments profonds, vos blessures ou vos joies. De vous dire des choses difficiles comme de jolis mots. C’est s’accorder ce temps à deux pour comprendre ce qui nous permet et ce qui permet à son partenaire de se sentir nourri, aimé et se sentir existé. Pour permettre à chacun d’être pleinement soi.

Nous ne pouvons en effet pas toujours (même jamais) voguer sur un long fleuve tranquille.

Nos vies sont faites de rebondissements, d’événements, de changements, parfois aussi de tragédies, pouvant impacter l’équilibre de chaque partenaire et bien entendu l’équilibre du couple et de la famille au sens large. L’idée va être de s’autoriser à consulter un thérapeute de couple, si on en ressent le besoin, dès qu’un changement va s’opérer dans la vie : déménagement, naissance, changement d’emploi, maladie…

Il est important de bien comprendre que tous les couples peuvent traverser des passages à vide, même celui qui, en apparence, apparait comme épanoui ou solide (d’ailleurs, on peut se poser la question de ce que signifie un couple solide 😉).

Et non, vous n’êtes pas obligés d’attendre d’être au bord de la rupture pour faire une thérapie de couple. Si vous attendez trop pour consulter, les conflits sont enlisés et les effets sur votre couple sont déjà bien ancrés. Rancœurs, colère, tristesse, injustice, mépris et tant d’autres ressentis qui vont, peut-être, vous empêcher d’avancer l’un vers l’autre. Tant de ressentis, de bagages, qui vous conduisent à freiner ou carrément arrêter de faire des efforts, à ne plus avoir envie de passer du temps ensemble, à n’avoir plus aucune attention pour votre partenaire (et envie d’en avoir…), etc.

Parfois, l’une des issue de la thérapie de couple, c’est en effet la rupture et cela peut effrayer. Pour autant, ne pas attendre que la situation s’enlise, c’est aussi se donner les moyens de rebondir avant d’en arriver à ne plus avoir envie de le faire. Il faut bien retenir que la thérapie ne provoque pas de rupture, mais vous permet de comprendre ce qui se passe dans votre couple et de trouver une solution adaptée. Ceci étant, sur l’ensemble des couples que j’ai pu suivre en thérapie, très peu d’entre eux ont finalement décidé de se séparer ! Et pour ceux qui ont pris cette décision, cela a pu se faire dans des conditions plus sereines.

J’ai d’ailleurs lu un article sur le sujet il y a peu qui disait la chose suivante : « vous n’attendriez pas que votre dent se casse un samedi soir pour trouver un dentiste ».

J’ai trouvé cela très parlant, pas vous ?

Quoiqu’il arrive, cette décision de consulter doit se prendre à deux 😊

Un nouveau cabinet à Puteaux !

J’ai le plaisir de vous annoncer que j’étends encore un peu plus mes créneaux de consultations avec un nouveau cabinet dès le 1er avril dans lequel je pourrai vous recevoir tous les jeudis !

J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce lieu qui est à la fois agréable, confortable et lumineux !

Même si en général, je suis à l’heure, vous aurez une salle d’attente très confortable au cas où…

Enfin, un parking est à disposition avec 2 places gratuites si vous venez de loin ! Et à Puteaux, c’est bien utile !

Le cabinet est situé au 18-20 rue des bas Rogers, en face de la crèche.

Au plaisir de vous y accueillir dès le 1er avril (et non ce n’est pas un poisson d’avril !).

Note : Vous pouvez prendre votre rdv dès maintenant sur Doctolib :

https://www.doctolib.fr/psychologue/puteaux/stephanie-versepuy?pid=practice-175041

Ce canapé n’est pas seulement un canapé…

Ce canapé n’est pas seulement un canapé. 

C’est un lieu neutre, de confiance, où vous pouvez venir déposer ce qui est lourd pour vous, ce qui vous oppresse, ce qui est difficile, ce qui vous fait peur, ce qui vous fâche, ce qui vous rend triste ou ce qui vous déprime.

Ce canapé n’est pas seulement un canapé.

C’est un lieu où vous pouvez matérialiser vos espoirs, vos souhaits, vos envies, vos besoins et vos valeurs, sans tabou. Où vous pouvez exprimer ce que vous souhaiteriez améliorer, changer, voir évoluer. Où vous pouvez essayer de comprendre ce qui se passe en vous.

Ce canapé n’est pas seulement un canapé.

C’est l’endroit où vous pourrez vous asseoir pour enfin prendre ce temps pour vous dont vous avez terriblement besoin depuis si longtemps…

Note : Vous remarquerez que ce canapé est assez grand pour accueillir plus d’une personne. Les couples sont donc les bienvenus !

Note bis : Et il est aussi très confortable ce canapé !

Je suis devenu parent … et mon couple dans tout ça ?

Il / Elle ne m’écoute plus

Je suis obligé(e) de tout lui demander

Je ne me sens plus aimé(e)

On s’est tellement éloigné

Depuis qu’on a le petit, il / elle n’est plus le / la même”

Ces affirmations vous parlent ?

Vous aussi, c’est parfois ce que vous ressentez ?

Tous les couples peuvent traverser des périodes difficiles lors de changements. La naissance d’un enfant en fait partie (responsabilités, éducation, fatigue, charge mentale…), mais cela peut être aussi un confinement (n’est-ce pas ?), un changement dans le travail (horaire, entreprise, métier, manager…), un deuil, un déménagement… et tout ce qui peut se passer dans notre vie qui modifie notre quotidien.

Chaque changement induit un rééquilibrage de nous-même, mais aussi dans notre couple et plus largement au sein de notre famille. Après une période d’adaptation, nous retrouvons un équilibre et chacun trouve sa place et s’y sent bien.

Ce rééquilibrage peut parfois prendre du temps ou avoir du mal à se faire, ce qui peut créer des difficultés et des tensions, qui parfois, durent depuis de nombreuses années.

Alors par quoi commencer quand notre couple va mal ?

1/ La première question à se poser est la suivante :

Eh bien oui, la première étape pour que cela fonctionne, c’est l’envie ! Si vous n’en avez envie qu’à moitié, vous comprendrez bien que ça ne pourra fonctionner. Il faut le vouloir pour que ça marche, car ça demande de l’investissement, de l’engagement et aussi un peu de persévérance !

Mais, pour le vouloir, il faut être bien au clair sur pourquoi on le veut, pourquoi c’est important… Et j’en viens à la seconde question à se poser !

2/ C’est donc le moment de faire le point sur notre définition du couple et de nous reconnecter aux raisons qui nous poussent à être en couple et avec CE partenaire :

3/ Et enfin, l’action :

Nous avons tendance à attendre de l’autre qu’il améliore ceci ou cela.

Nous avons tendance à nous dire que c’est l’autre qui ne fait aucun effort, qu’il ne nous aide pas, qu’il ne fait pas les choses assez bien ou qu’il ne fait pas les choses tout court !

Mais peut-être pourrions-nous, nous aussi, nous poser la question de ce que nous pourrions faire pour changer cette situation.

Nous sommes chacun responsable de notre bonheur, n’est-ce pas ?

En agissant ainsi, nos attentes envers l’autre seraient moins élevées et il y a de fortes chances que nous vivions les choses avec plus de légèreté (et l’autre aussi !) et que la situation évolue d’elle-même.

L’objectif est de recibler nos attentes (qu’est-ce que je veux, qu’est-ce que j’attends ?) et de trouver le juste équilibre entre nos efforts (ce que je peux changer) / ce qu’on est prêt à accepter ET nos limites (ce que je ne peux/veux pas changer) / ce que nous n’acceptons pas ou plus. Car, nous sommes bien d’accord, l’objectif n’est pas de dire oui à tout, de se censurer, de ne plus être nous-mêmes et de se frustrer davantage. Dans un sens, il faut se dire que les changements que nous pourrons amener dans le couple nous serviront à nous-même, afin de se rendre la vie plus douce et plus harmonieuse, donc on le fait pour soi d’abord. Il peut être d’ailleurs intéressant de faire un travail sur soi en même temps que le travail de couple (ou bien alors avant la thérapie de couple).

Si vous vous sentez en difficulté, vous pouvez demander de l’aide extérieure. Si votre conjoint(e) ne veut pas être accompagné, venez seul(e), vous agirez de toutes façons sur la situation en travaillant sur vous-même !

Et vous, que pouvez-vous faire aujourd’hui pour améliorer votre vie de couple ?

« On s'est connu, on s'est reconnu,
On s'est perdu de vue, on s'est r'perdu d'vue
On s'est retrouvé, on s'est réchauffé,
Puis on s'est séparé.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.

...

Quand on s'est connu,
Quand on s'est reconnu,
Pourquoi s’perdre de vue,
Se reperdre de vue ?

Quand on s'est retrouvé,
Quand on s'est réchauffé,
Pourquoi se séparer ?

Alors tous deux on est reparti
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés. »

Nouveau lieu de consultation

Je suis ravie de vous annoncer que je vais pouvoir vous recevoir dans un second lieu de consultation, à la Garenne Colombes (92250) au 1 rue Louis Blanc.

Je reviens dans ma ville de coeur et j’en suis ravie.

La ville que je connais par coeur, ville dans laquelle j’ai grandi et vécu pendant plus de 25 ans.

Je partage le cabinet avec une ostéopathe, Valérie, qui se fera un plaisir de vous chouchouter si le besoin se fait sentir.

Au plaisir de vous rencontrer (ou de vous revoir), Garennois(es) !

ORIGYN, un cocon de bien-être

ORIGYN, c’est le lieu (magique !) où je fais mes consultations.

C’était il y a 2 ans, je m’en rappelle comme si c’était hier. Le bureau que je devais louer venait de me passer sous le nez. J’étais bien embêtée… Du coup, j’ai fait quelques recherches sur internet et là, je tombe sur une annonce du centre Origyn.

J’hallucine un peu (beaucoup) sur la beauté du centre, sur les nombreuses activités proposées, sur les nombreuses paramédicales qui y font des consultations et sur la proximité avec mon lieu d’habitation…

Bref, j’adhère complètement au concept de ce centre menée par une femme POUR les femmes. Et en tant que jeune maman, je sais à quel point ce genre de lieu est une bénédiction !

Je trouve formidable que, dans un seul et même endroit, on puisse y trouver tout ce dont nous pourrions avoir besoin : des cours de Yoga prénatal ou non, de Pilates prénatal ou non, de danse prénatale et maman / bébé, des massages pour les bébés, des groupes de parole pour mamans, des conférences et ateliers sur les sujets de la parentalité ou du bien-être, et une équipe de paramédicales au top du top (ostéopathe, sophrologue, kinésiologue, hypnopraticienne, dieticienne/nutritionniste, naturopathe, psychologues, coachs et thérapeute conjugale et familiale…) !

Bref, je me dis que ce n’est pas une coïncidence… Il me FAUT ce bureau !

Je trépigne en attendant mon rdv avec Oriane !

Ça y est le jour du rdv a lieu : le centre est aussi beau que sur les photos et surtout, Oriane est vraiment une femme d’exception, le feeling est passé directement. Il y a des personnes comme ça, on sait que ça va le faire, vite et bien, c’est inexplicable (si en fait ça s’explique puisque, plus on a de valeurs communes, plus le feeling passe 😉)

Bref, je ne réfléchis pas plus, je dis Ouiiiiiiiiiiiiiiiiii !

Et je ne regrette pas une seconde.

Depuis, je travaille dans un centre agréable et surtout, avec une équipe au top, des femmes toutes aussi formidables les unes que les autres, que je recommande les yeux fermés (oui parce que j’ai pu tester pas mal de choses là-bas quand même 😉), je ne recommande pas juste pour recommander et c’est là toute l’importance de la chose ! 

ORIGYN n’est pas juste un endroit où je loue un bureau, il s’en dégage une atmosphère de bien-être que j’ai immédiatement senti en visitant les lieux, et il y règne des parfums de bienveillance, de franches rigolades, de construction, de réparation, de permission (de craquer, d’en avoir marre, d’être triste, en colère…), d’authenticité, de gentillesse, d’altruisme, et tellement d’autres parfums encore que vous pourrez découvrir lorsque vous viendrez y faire un tour.

J’ai eu la chance d’intégrer ce cocon, dans lequel je me sens bien, dans lequel je travaille bien et dans lequel je peux partager des millions de choses avec de merveilleuses personnes !

Merci ORIGYN !

Le travail, c’est pénible ?

 

@tchompalov

Il y a 12 ans, je commençais ma carrière professionnelle dans un cabinet d’expertise pour les CHSCT, après 5 ans d’étude et 6 mois de chômage. J’étais ravie d’avoir enfin trouvé un poste de psychologue du travail / ergonome, certes, très mal payé (si si je vous assure), mais au sein d’un cabinet pluridisciplinaire, qui me permettrait d’apprendre le métier avec des collègues plus expérimentés et surtout, de voir de multiples situations de travail.

C’était tout à fait ce que je voulais.

Le métier dans un cabinet d’expertise CHSCT est, pour moi, le plus formateur, car, non seulement nous sommes face à de multiples secteurs et sujets, mais également, nous arrivons dans des conditions complexes, où le dialogue social et les interactions sont très tendues et les relations parfois complètement rompues.

Notre rôle est de remplir notre mission de donner un diagnostic et des pistes d’action pour agir, mais pas que. Notre rôle consiste aussi à rétablir le dialogue, à faire en sorte que la mission que nous allons mener soit utile au plus grand nombre, fasse bouger les lignes à plusieurs niveaux.

Par cette façon de visualiser et pratiquer ce métier, je me suis retrouvée très frustrée, après plusieurs années, de ne pouvoir aller plus loin dans l’accompagnement de l’entreprise, mais aussi des équipes et des salariés de façon individuelle. Car l’expertise est courte, très courte, on ne rencontre qu’une fois en entretien les salariés, et après la présentation du diagnostic et des pistes d’action, notre rôle s’achève.

J’ai alors commencé une formation certifiante de coach professionnel.

Et ce fût la première étape à mon changement de vie (professionnel et personnel).

Cette formation a été éprouvante à plein de niveaux.

Déjà, elle me demandait beaucoup de temps (de présence, d’apprentissage, de travaux supplémentaires à la maison), car je la réalisais en plus de mon CDI à temps plein. Mais aussi, elle a fait bouger MES lignes, m’a fait prendre conscience de mes valeurs, de mes besoins, de mes croyances limitantes et aidantes, bref, de qui j’étais vraiment, tout au fond de moi et de ce que je voulais obtenir. Et enfin, et c’est le plus formidable, lors de cette formation, je suis tombée enceinte et je me rappelle ce grand moment de solitude, lorsque j’ai dû faire ma présentation devant le jury avec des nausées épouvantables…

Ce fut donc le début de 2 grandes aventures : professionnelles et personnelles !

J’ai attendu ensuite quelques années, car je ne me sentais pas prête à sauter le pas. J’utilisais mes nouvelles compétences au quotidien dans mon travail, et je réalisais des coachings pour des particuliers en plus de mon boulot.

Ca a duré un temps comme ça, assez frustrant, mais le moment n’était pas propice, je le sentais au fond de moi, je n’étais pas prête.

J’ai eu la chance d’avoir un second enfant et c’est à ce moment que je me suis sentie prête !

J’ai donc abandonné – abandonné est bien le mot car j’ai démissionné – mon CDI et tout le confort qui allait avec : le salaire, la sécurité de l’emploi, le savoir-faire (oui je commençais à bien connaître le boulot après 10 ans !), les horaires flexibles, le travail à domicile, des collègues que j’appréciais, une reconnaissance de mes compétences en interne, … Bref, une très belle zone de confort ! … Pour me lancer à mon compte !

Ça a été la meilleure décision de toute ma vie.

Je peux enfin mener des missions en entreprise qui font sens pour moi, que je choisis, que je réalise comme il me semble important et efficace de le faire, tout en conservant les valeurs qui sont les miennes. Et surtout, je travaille avec des collègues que je choisis aussi (et on sait à quel point c’est important), et fais différents types d’interventions : des diagnostics sur les risques, toujours, mais aussi des accompagnements collectifs (ateliers, groupes d’expression groupes d’échanges de pratiques, co-développement, coaching, …) et individuels (cellule d’écoute et/ou coaching). J’accompagne vraiment !

Je peux enfin suivre aussi des particuliers, en ayant un métier à part entière, un cabinet, une plaque et une prise de rdv sur Doctolib ! Tout ce dont j’ai toujours rêvé : accompagner les personnes qui en ont besoin pour les aider à plus d’épanouissement. 

J’agis sur le professionnel et le personnel et c’est très bien comme ça.

Depuis, je me suis formée à tellement d’autres choses qui me permettent d’être encore plus outillée, compétente et épanouie dans mon travail : la thérapie brève, conjugale et familiale, le deuil périnatal, le harcèlement scolaire, la maternologie, la traumatologie, et tout cela est loin d’être achevé !

Je pratique mes deux métiers comme je le sens, avec mon savoir-faire, mon savoir être et mes valeurs. Mais surtout et pour toujours, avec grande passion !

Alors non, le travail n’est pas forcément pénible.

@whitfieldjordan

Il peut devenir un formidable moyen de s’épanouir et d’être heureux !

Être heureux au travail, elle n’a pas toute sa tête celle-là me direz-vous !

Non, pas folle, juste en équilibre avec moi-même 😉

Stéphanie VERSEPUY

2020, nous voilà !

Tout d’abord, je vous souhaite à toutes et à tous une merveilleuse année 2020. Que celle-ci vous apporte tout ce que vous désirez au plus profond de vous.

@jamie452

Voilà le moment du bilan 2019, hé oui, comme chaque année !

Côté perso

L’année fut remplie de tellement d’événements douloureux et difficiles. Une personne se bat contre le vilain crabe et on lui donne toute la force dont il a besoin, deux personnes merveilleuses ne sont plus là aujourd’hui, le monde et nos petits cœurs en sont plus qu’attristés. Ces deux personnes étaient des modèles de vie, de savoir-être, de gentillesse, de générosité et de bienveillance, et tellement d’autres choses encore.

@sureshsnaps

Vous nous manquez fort fort.

Cette année était aussi sous le signe de merveilleux moments, qui resteront gravés dans ma mémoire – ce qui reste n’est pas ce que l’on possède, mais les souvenirs qu’on laisse : les premières soirées pyjamas pour mon ainé, des week-end en famille, un passage chez Mickey, un superbe voyage au Canada, des rencontres de parents à Puteaux autour d’un café, des fous rires avec les copines, un séjour à Bordeaux pour tâter le terrain et une année qui nous démontre encore à quel point notre couple est solide !


Un engagement encore plus fort pour un fonctionnement éco-responsable, en concevant nos produits d’entretien nous-mêmes, mangeant moins de viande, ne prenant plus de produits emballés, plus de papier cadeau, de coton… C’est un début mais il nous reste beaucoup de chemin à parcourir !

Côté cabinet

@tjerwin

L’année fut remplie de formations extraordinaires, me permettant aujourd’hui d’exercer mon métier avec plus d’outils encore et toujours la même passion :

  • Harcèlement scolaire
  • Deuil périnatal
  • Violences faites aux femmes
  • Thérapie brève
  • Thérapie familiale et conjugale
  • Maternologie

Des ateliers réguliers, sur différents thèmes liés au bien-être et à la parentalité.
Une inscription sur Doctolib qui est une vraie évolution dans ma pratique professionnelle en cabinet !

Et des clients toujours plus nombreux, merci de votre confiance !

Côté entreprise

@seanpollock

Des missions en entreprise sans aucune sous-traitance, en trouvant nous-mêmes nos clients et, par leur satisfaction, d’autres nous contactent !
Une stagiaire au top qui nous a bien aidées sur le commercial, car, il faut le dire, quand on est dans les sciences humaines, le commercial, c’est pas notre truc !

Big-up Clémence !

De nouvelles missions encore plus passionnantes et enrichissantes : cellule d’écoute en présentiel pour les salariés en entreprise (événement dramatique, plan social, liquidation, conflits, …), accompagnements de plusieurs équipes, accompagnements individuels de salariés, managers et de dirigeants, diagnostics sur les risques psychosociaux et propositions de plan d’action, co-développement et groupes d’échanges de pratiques et tellement d’autres choses encore !

Et un développement qui commence à se faire en Gironde, et oui !

Une année 2019 bien remplie mais on peut encore mieux faire en 2020 pour profiter de chaque instant et se sentir davantage équilibrée !

Cette année 2020 sera sous le signe du changement, du développement et du bien-être !

On continue sur la même lancée avec :

  • Un fonctionnement sans sous-traitance pour les entreprises avec mon binôme Anne-Laure (https://www.travailetprevention.fr/)
  • Une formation en traumatologie, pour aider les entreprises dans la mise en place d’une cellule de crise
  • Un beau déménagement en Gironde cet été
  • Et un magnifique projet dont j’ai toujours rêvé, qui, pour le moment, doit rester top secret…

@tinaflour

Bonne année à toutes et à tous, et bon bilan 2019 !

Être parent, ça s’apprend !

Cela fait une quinzaine d’années que mon travail est d’analyser l’activité d’un métier et de donner des pistes d’action aux entreprises pour prévenir et limiter les risques psychosociaux et agir pour que ces derniers ne mènent pas à des troubles (ou agir en conséquence si c’est déjà le cas). De faire travailler ensemble des équipes et des managers pour avoir une visée, des valeurs communes, un sens du travail réfléchi et partagé collectivement. C’est ça qui fait la force d’une équipe (et le bien-être au travail) !

Et puis un jour je suis tombée enceinte, je suis devenue maman et je me suis dit :

  • « Pourquoi s’arrêter à l’entreprise ? »
  • « Est-ce qu’être parent n’est pas un métier à part entière ? »
  • « N’est-ce pas une somme de tâches à accomplir pour atteindre un objectif (le bien-être de son enfant) ? »

Alors certes, c’est un métier non rémunéré, où il faut être disponible 24/24 et 7/7.

Les collaborateurs sont totalement dépendants de nous au départ (arf, la pression !)

Puis, ils prennent peu à peu leur envol, affirment leur personnalité, leur choix, leur identité… Ils disent “non” (arf !) et de plus en plus souvent !

Les collaborateurs ne sont effectivement pas toujours coopératifs. Oui, ils se roulent parfois par terre en hurlant quand ils ne sont pas contents…

Ils ont aussi de temps à autre (ou tout le temps), d’autres priorités, voire des objectifs contradictoires au nôtre (finir son château de 246 pièces en lego alors qu’il faut partir pour l’école…).

En même temps, ils ont un cerveau immature alors… On ne peut pas leur en vouloir (encore faut-il le savoir !).

D’autant plus que nous ne sommes pas forcément seul à prendre les décisions. Et là, ça peut se compliquer encore davantage… On a notre binôme sur le projet, on s’est toujours bien entendu, on est ok sur le principe au départ et là, quand on se retrouve dans le vif du sujet, on n’est plus d’accord sur rien (et en plus il est devenu super relou) !

Bien oui, ce petit être arrive dans vos vies et grandit, s’affirme et se transforme (mais où est passé mon petit bébé qui souriait tout le temps et gazouillait ???!!!) …

Et là, les premiers désaccords commencent :

  • « Mais non tu te fais marcher dessus !
  • Tu es trop laxiste !
  • Je te trouve trop sévère avec lui, il n’a que 3 ans !
  • Laisse-le pleurer, sinon il va faire ça tous les soirs…
  • Laisse-le à table jusqu’à ce qu’il ait fini son assiette…
  • C’est pas toi qui décide, c’est moi !
  • Cet enfant n’écoute rien, il se fiche de nous ! »

En permanence, on doit s’ajuster, changer, évoluer, tout en suivant le parcours et l’évolution des compétences de nos collaborateurs (et de notre binôme aussi). Un truc qui marchait à un moment donné ne marchera pas toujours… (mince, on pensait que c’était réglé !).

Au quotidien, on doit trouver en nous la force, l’énergie et le courage de trouver les mots, d’accompagner, d’accueillir et de guider… Et puis garder des forces pour tellement d’autres choses…

Son autre travail (oui oui, il y en a un second parfois, qui nous permet de gagner des vrais sous pour le coup – oui, c’est con, le travail de parent à temps plein n’est toujours pas rémunéré depuis le début de cet article), son conjoint (qui veut avoir sa place de conjoint ET de parent à part entière !), sa famille (sans oublier d’aller voir mamie tous les we), ses copains ou copines (pour éviter les ‘bah alors on te voit plus depuis que tu es parent’ et vlan dans ta tronche), pour soi-même aussi : tout ce qui nous anime, nous fait plaisir, nous donne un regain d’énergie (c’est en général ce qui passe à la trappe, ah mince alors, parce que c’est ce qui pourrait justement nous booster !)

Et forcément, tout ça, c’est fatiguant.

La différence avec le travail, c’est que ces collaborateurs et ce binôme (si binôme il y a), on les aime, d’un amour inqualifiable. Mais qu’est-ce qu’ils nous tapent sur les nerfs parfois !

Et c’est justement pour ça, par ce côté émotionnel, que c’est encore plus difficile 😉

Bon alors ok, c’est bien joli tout ça me direz-vous, mais que faire alors ?

Et bien, plutôt que d’avancer au jour le jour, tête baissé, si nous analysions la situation ?

Plutôt que de se sentir coupable de punir ou de crier, de se sentir mauvais parent, si nous nous recentrions sur nous-mêmes ? Si nous parvenions à prioriser les choses ? A voir les situations sous un angle nouveau ?

Plutôt que de rester sur des principes éducatifs qui ont été les nôtres jadis, pourquoi ne pas agir en adéquation avec nos valeurs ?

Pour cela, j’ai imaginé une méthode efficace qui a fait ses preuves : plutôt que de vous donner des principes ou outils communs, sans savoir vraiment ce qui se passe chez vous, qui vous êtes vous, votre couple et votre enfant, j’analyse votre situation comme j’analyserais une situation de travail, sans jugement, en toute bienveillance.

Pour cela 3 étapes :

  1. Une rencontre à mon cabinet ou à votre domicile, seul, en couple ou en famille, pour que vous m’exposiez la situation et vos besoins.
  2. Une session à votre domicile, à un moment que vous jugerez opportun, pour que je vois comment les choses se déroulent. En entreprise, on appelle ça une observation des situations de travail. C’est un outil très puissant qui permet de visualiser les éléments aidants et ceux qui bloquent, sans être dans le jugement de la personne, bien entendu. L’objectif, gardons le en tête, est de vous aider à évoluer !
  3. Un entretien bilan, où je vous présente mes constats et un plan d’action adapté à votre situation, à vous-mêmes (et vos valeurs !) et à vos enfants !

Message important à noter :

  • Je ne me substitue pas à vous, parent. C’est vous le cap’taine ! Ce ne serait pas vous rendre service que d’agir en ce sens. Je vous guide pour que vous trouviez VOTRE fonctionnement, celui qui VOUS ressemble et qui semble correspondre à ce que VOUS êtes, à VOS valeurs et à VOTRE enfant.

Contactez-moi pour en savoir plus :

Stéphanie Versepuy
Psychologue, coach et thérapeute conjugale & familiale
s.versepuy@gmail.com
06 13 06 43 80
(et puis maman de 2 jeunes enfants bien énergiques donc je compatis hein…)

PS : Non, non et non, ce n’est pas comme Super Nanny… 😉

Formation en maternologie

Quelles sont tes news ?

Ça tombe super bien cette interview car je démarre cette semaine une formation en maternologie et je suis super excitée !

Mais … qu’est-ce que la maternologie ?

@tablas08

“La maternologie propose une démarche thérapeutique spécifique des difficultés maternelles plus souvent connues sous les termes de “baby blues”, “dépression post-partum, “dépression maternelle, voire “psychose du post-partum”.

Elle est une discipline médico-psychologique répondant à des problématiques maternelles et parentales qui nécessitent une démarche clinique spécifique. Répondant à un problème majeur de santé publique, la maternologie contribue à la constitution du lien mère-enfant (…), elle réalise une prévention précoce efficace des maladies de la naissance psychique, des troubles du développement de l’enfant et des risques de maltraitance (…) La maternologie correspond notamment au domaine psychologique inhérent à l’obstétrique, la périnatalogie et la pédiatrie de l’enfant.

La pratique de la maternologie, qui s’effectue notamment dans le cadre des réseaux de périnatalité, s’adresse d’abord à la souffrance et aux difficultés maternelles pré ou postnatales présentes chez plus de 10 % des accouchées. » (Définition de l’Association Française de Maternologie)

Pourquoi tu as voulu faire cette formation ?

Les naissances de mes enfants ont été de véritables tsunamis, surtout le premier (!!!), car je n’avais jamais tenu un enfant dans mes bras.

Toute cette pression, cette responsabilité soudaine (si si même après une préparation de 9 mois) et la solitude à l’hôpital ont très fortement pesé sur mon moral et m’ont fragilisée… Et je n’évoque même pas la maltraitance subie à l’hôpital qui a aggravé mon mal-être :

  • agressivité « mais enfin il a faim votre bébé, faut le nourrir »,
  • ignorance en ne répondant pas à mes appels la nuit,
  • mépris « allez là il faut se lever hein » peu de temps après une césarienne en urgence,
  • manque total d’empathie « hé bien, il a chialé toute la nuit votre bébé »
  • et j’en passe…

Tout cela, alors que vous avez les nerfs en pelote, les hormones en folie et que la fatigue règne dans tout votre petit corps tout éprouvé…

Et cette solitude qui pèse la nuit… Être seule pour gérer ce petit être si fragile, alors qu’on n’est même pas remise de l’accouchement… Alors qu’on n’a même pas encore bien assimilé qu’on était devenu maman.

… Ne pas forcément comprendre pourquoi il pleure et paniquer au moindre geste, à la moindre respiration un peu trop longue à venir, au moindre signe qu’il a avalé de travers, à la moindre toux, … Du coup, je ne sais pas vous, mais moi, je n’ai pas dormi de toutes mes nuits là-bas !

Personnellement mes deux séjours à l’hôpital ont été une catastrophe. Et je voulais m’enfuir le plus rapidement possible !

Quant à mon homme, il n’a pas du tout compris ce que je traversais et n’était pas du tout préparé à … ça. Il ne comprenait pas forcément ma fatigue (ou plutôt à quel point je pouvais être fatiguée), le fait de me sentir d’ores-et-déjà si débordée, de ne pas forcément avoir envie de voir du monde, et, au final, que je me sente si mal alors que je venais de devenir maman et que c’était merveilleux !

Bon nombre d’émotions et de sentiments m’ont traversée et me traversent encore depuis que je suis maman. Et je vois chaque jour en consultation de nombreuses mamans ou futures mamans qui se mettent déjà tant de pression, alors que le bébé n’est même pas là, ou qui ont toujours peur de ne pas en faire assez … ou d’en faire trop sans toutefois savoir s’arrêter … Qui culpabilisent parce qu’elles n’ont pas ressenti ce lien dès le début avec leur enfant… Qui se sentent dépassées et se disent qu’elles ne sont pas fortes… Qui ont l’impression qu’elles ne comprendront jamais leur bébé…

Sachez Mesdames que vous n’êtes pas les seules, et vous n’êtes pas seules !

Et c’est pour ça que j’ai voulu faire cette formation !

Tellement de mamans ou futures mamans galèrent, très clairement, tout comme j’ai galéré au départ. Mais ça, personne n’en parle, personne ne nous le dit clairement. Dans mon parcours, les choses se sont rétablies assez vite et j’ai été très bien entourée, mais d’autres mamans subissent des maux plus graves et ont des blessures plus profondes, parfois indélébiles.

Agissons.

C’est quoi ton projet au juste ?

Ok Ok. J’y viens !

Une fois qu’on a planté le décor, que peut-on y faire ?

Il existe certains lieux de soins, dédiés à la maternologie, mais encore trop peu…

Donc, voici mon projet :

  • En prénatal, accompagner les futures mamans pour leur permettre d’avoir un espace de parole et leur donner quelques clés (cf. mes ateliers premiers pas).
  • En post-natal, faire une ou plusieurs visites, après l’accouchement, à l’hôpital, pour poursuivre l’accompagnement et être présente lorsque les mamans en ont le plus besoin.
  • Toujours en post-natal, continuer de suivre la maman, à son retour à la maison. Parce que l’accouchement et les premiers jours ne sont pas une fin en soi, « si on tient réellement compte de la période sensible maternelle (Rosine Debray), c’est avant 9 à 10 mois que le soin de la maternité psychique est le plus efficace » (Association Française de maternologie).

Du coup, on a tous un rôle à jouer dans cette prévention…Non ?

Bien sûr !! Et je compte sur vous pour :

1/ Faire connaître ce projet à tous les futurs parents !

2/ Créer, pour ceux étant dans le milieu médical et hospitalier, des collaborations avec les hôpitaux, cliniques, pour pouvoir visiter des mamans venant d’accoucher mais qui ne connaitraient pas ce concept de maternologie.

3/ Que chacun participe à ce que nous ne soyons plus seules dans cette aventure qu’est la maternité et plus largement, la parentalité.

 

Pour que vous, Mesdames, ne soyez plus seules.

Pour que le sujet ne soit plus tabou.

Pour que la prévention soit optimale.

Je compte sur vous.

 

Stéphanie Versepuy

 

Thérapie conjugale

Cette photo fait battre mon petit cœur parce que c’est celle de la main de mon mari tenant la mienne, le jour de notre union. Et ce samedi, nous fêtions nos 6 ans de mariage.

Je la partage avec vous aujourd’hui car elle représente à mes yeux tout ce qu’un couple doit représenter : l’amour, l’union, le soutien, la force, des valeurs communes mais à la fois aussi la liberté d’être soi, d’être unique, d’avoir ses propres besoins et ses propres envies.

Être un couple qui s’aime ne veut pas dire être toujours d’accord, ne jamais avoir de dispute, s’entendre sur tout… mais pour moi, cela signifie se soutenir quoi qu’il arrive, se relever ensemble des épreuves de la vie, s’apporter des choses positives, des moments heureux et s’aider à s’améliorer, chaque jour.

La vie est un perpétuel tourbillon et les événements que nous traversons, heureux ou non (deuils, naissances, évolutions de la carrière professionnelle, déménagement, …), menacent d’impacter l’équilibre dans notre couple et peuvent conduire parfois à des dysfonctionnements relationnels.

Par exemple, une naissance peut être un tsunami pour le couple, même si cette naissance est désirée, attendue ou espérée depuis longtemps ! Chacun doit trouver sa place, le couple prend le statut de parent et non plus seulement de conjoint, avoir un enfant est fatiguant et parfois stressant (ah bon ?^^), on doit prendre soin de ce petit être fragile qui dépend entièrement de nous à tout moment de la journée, notre rythme change, nos objectifs de vie aussi peut-être… Donc oui, une naissance implique de recréer un équilibre individuel ET de couple, et ce n’est pas toujours facile à appréhender et à mettre en œuvre.

Cela peut être une passade ou cela peut durer dans le temps…

Lorsque vous sentez que ça vous affecte, lorsque vous sentez que l’équilibre n’est plus là, lorsque vous avez le sentiment que vous ne parvenez plus à vous comprendre, à vous écouter, à vous entendre, bref, lorsque vous n’êtes plus tout à fait sur la même longueur d’onde, vous pouvez trouver de l’aide extérieure. N’attendez pas qu’il soit trop tard, trop de couples tardent à consulter et ont déjà, sans le savoir, initier leur rupture.

Un thérapeute pourra vous aider, sans jugement, à mettre le doigt sur ce qui vous éloigne, à essayer de mieux vous comprendre et surtout à décider de ce qui vous permettra d’être plus heureux, épanouie et équilibré.

Stéphanie VERSEPUY

 

 

 

Praticienne en thérapie conjugale et familiale : quezako ?

Pourquoi faire une thérapie ?

J’ai bien envie de vous dire que vous pouvez initier une thérapie pour tout type de sujet à partir du moment où vous avez une demande…

Tout changement peut venir bouleverser votre vie et déséquilibrer les choses / les relations, dans votre famille, votre couple, votre vie professionnelle… Vous même évoluez dans cette vie qu’est la votre. Il est donc parfois nécessaire de modifier sa représentation et/ou un comportement afin qu’ils soient en adéquation avec les valeurs, besoins, changements. Ceci afin de retrouver un équilibre et un mieux-être dans la vie quotidienne.

Vous avez un problème qui vous freine, vous bloque et que vous ne parvenez pas à le résoudre seul ? La thérapie peut vous aider à changer de regard et trouver des ressources afin de répondre à ce problème / cette situation.

Pour autant, vous n’êtes pas obligés d’avoir un « problème » pour venir consulter. Vous souhaitez améliorer quelque chose dans votre vie ou encore simplement travailler sur vous-même ? La thérapie est aussi un bon moyen de changer et faire évoluer les choses.

Dans tous les cas, un travail d’analyse de vos besoins et de votre demande est la base de la thérapie et permettra d’atteindre l’objectif que vous vous serez fixés.

Vous pouvez consulter seul, en couple ou encore en famille.

Quelles sont les fondements et prémisses de la thérapie ?

« Chacun construit sa réalité qu’ensuite il subit », cela signifie que ce sont moins les situations qui posent problème que les interprétations que nous en avons.

Ce principe renvoie aussi à la notion que chacun a sa lecture de la réalité et qu’il n’existe pas une seule et unique réalité.

Enfin, nous allons considérer en systémie que tout est interconnecté, que pour comprendre un être humain, il va être nécessaire de prendre en compte le contexte dans lequel il évolue et les personnes avec lesquelles il est en relation.

Qu’est-ce qui est important dans ce type de thérapie ?

Confidentialité, confiance, empathie, engagement, investissement sont les mots clés pour avancer, avec nos clients, dans la direction choisie.

Doit-on obligatoirement venir en couple ou en famille ?

On ne travaille pas forcément en couple ou en famille, parfois un suivi individuel suffit à faire évoluer une situation. En effet, le point central pour atteindre l’objectif fixé en thérapie, c’est que les personnes qui viennent consulter soient vraiment d’accord pour être présentes et faire un travail avec le thérapeute.

J’entends par là que ce sont des personnes qui estiment avoir un problème à résoudre / à dépasser ou quelque chose à changer et qu’elles sont venues consulter pour améliorer la situation. Si elles ne souhaitent pas faire ce travail ou si elles estiment qu’ils n’y a pas de problème, venir en couple ou en famille ne va pas améliorer la situation…

Comment le fait de travailler avec une seule personne peut changer la situation conjugale ou familiale ?

Nous sommes dans une démarche systémique. Cela signifie que nous considérons que l’individu fait partie d’un système et que changer un élément de ce système va faire évoluer l’ensemble de celui-ci (si si je vous assure !).

Si Monsieur X change son comportement, Madame Y, qui vit avec lui, va, à priori, évoluer dans le sien également. Et la relation qui était la leur en sera, elle aussi, modifiée.

Je vous invite à regarder le film « Oui Mais », qui permet de bien comprendre cette dynamique (personnellement, ce film a révolutionné ma vie !).

Un travail en couple peut-il vraiment permettre d’arranger les choses ?

Faire un travail ensemble, le décider et s’y tenir, ça montre que chacun est concerné par la situation actuelle et souhaite que celle-ci évolue.

Aller voir un professionnel, en couple, permet de prendre du temps pour son couple, mais aussi d’apprendre à communiquer ou de restaurer une communication rompue : autant dans le fait de s’exprimer que d’écouter et d’entendre ce que l’autre a à nous dire, ce qui le fait éventuellement souffrir, avec empathie et sans jugement.

Faire le point, à la fois sur soi et en couple, permet de définir où on en est, ce qu’on souhaite obtenir, ce dont on a besoin pour avancer et l’avenir qu’on entrevoit.

Parfois ensemble, parfois non…

Comment les séances se déroulent ?

La première séance permet de recueillir la demande, les besoins, et expliquer comment nous allons travailler ensemble.

Dans une thérapie familiale et conjugale, je peux recevoir à certains moments le couple, la famille et à d’autres, juste une personne à la fois, cela dépend de la demande, du contexte et des besoins.

L’objectif est de pouvoir travailler et s’exprimer librement, dans un cadre contenant, bienveillant et non jugeant.

Rien n’est figé et l’adaptation fait partie intégrante du travail d’un thérapeute.

Stéphanie VERSEPUY

Atelier “préparation du couple à la naissance d’un enfant”

 

Bonjour à tous,

Parce que le couple est le socle de la famille.
Parce qu’attendre un bébé, c’est une grande aventure.
Parce que devenir parents, ce n’est pas juste un changement individuel.
Parce qu’avant d’être parents, on a des principes, des idéaux, des envies, une direction que l’on souhaite prendre pour élever notre enfant…

Parce qu’entre la théorie et la pratique… (vous connaissez tous le suite, non ??)

Parce que devenir parents, ça se prépare ! 
Et dans l’idéal, ça se prépare en couple !

Venez nous rejoindre à l’atelier du 9 avril !

Avantage 1 : Atelier en petit comité (2 ou 3 familles) afin de répondre à toutes vos questions ! 
Avantage 2 : Atelier sur-mesure, en fonction de vos besoins et vos situations !
Avantage 3 : Très bon moment, convivial et sympathique !

⚠️ Attention nombre de places limité !

Vous pouvez aussi venir seule si votre conjoint n’est pas disponible.

Uniquement sur inscription : s.versepuy@gmail.com
Merci de préciser dans votre mail vos attentes que je puisse cibler mon contenu en fonction de vos situations 😉

Atelier “se connaître pour mieux s’écouter et prendre soin de soi”

“C’était quand la dernière fois que vous avez fait quelque chose qui vous a fait plaisir, à vous et seulement à vous ?”
“Est-ce que parfois, vous avez des réactions démesurées par rapport à la situation ?”
“Vous sentez-vous irritable, agacée, sans trop savoir pourquoi ?”
 
Si tout cela vous parle, vous pouvez nous rejoindre à l’atelier de vendredi !
 
Pour mieux prendre soins des autres, apprenez à prendre soin de vous !
Et nous verrons comment faire 😉
Nous aborderons comment avoir une connaissance de soi plus approfondie, et ferons le lien avec l’affirmation de soi, la confiance et soi et l’estime de soi.
Car prendre soin de soi, prendre le temps de s’écouter, c’est aussi ça avoir de l’estime pour soi !

Avantages : atelier en petit comité pour aborder, si vous le souhaitez, vos situations personnelles (aucune obligation !).

Tarifs : 20€/personne et 30€/couple
Membres ORIGYN : 15€/personne et 25€/couple

Uniquement sur réservation : s.versepuy@gmail.com

Atelier du 19 mars : comprendre, anticiper et gérer les “crises” de vos enfants

Je vous propose un atelier afin d’échanger sur les “crises” de nos chers bambins : comment les anticiper, les comprendre et y répondre.

Cet atelier se déroulera en petit comité, afin d’aborder vos situations personnelles (4 à 5 personnes maximum). Les places sont donc limitées. Attention, il ne reste que 2 places !

Lieu : centre ORIGYN 13 rue Victor Hugo à Puteaux

Horaires : 18h30 – 20h30

Inscription obligatoire : s.versepuy@gmail.com
Tarif : 20€/personne – 30€/couple
Tarif membres Origyn : 15€/personne – 25€/couple

D’autres ateliers suivront les semaines à venir sur les thèmes suivants :
– se connaître pour mieux s’écouter ET mieux s’écouter pour mieux prendre soin de soi
– la préparation du couple à la naissance
– l’arrivée d’un nouvel enfant dans la famille (préparation de l’aîné et organisation)
– la gestion des émotions
– le burn-out parental
– le harcèlement scolaire

Perfection, vous avez dit perfection ?

La performance… La perfection… La culpabilité… Tout cela est étroitement lié !
Le monde dans lequel nous vivons et la société dans laquelle nous évoluons, nous obligent à être performants en tout, tout le temps… Lorsque cette injonction implicite de perfection n’est pas atteinte, quand on ne peut être performant partout, quand on se dit qu’on n’a pas été capable de… On culpabilise… C’est un cercle vicieux.
 
Je me bas chaque jour, dans mon métier et dans ma vie en général, pour essayer de casser ce mythe de perfection, ce besoin de performance à tout prix… Je laisse voir mes failles, mes imperfections, mes limites. Je rencontre trop de personnes dans mon cabinet qui culpabilisent, qui se mettent une pression de dingue et qui, au final, ne sont pas heureux mais ne savent pas vraiment pourquoi…
 
Alors j’ai décidé de vous lister mes imperfections, mes performances ratées et mes échecs cuisants (ou en tout cas une partie sinon le texte serait trop long^^).
 
Il arrive que je n’ai pas envie de me lever le matin, (c’est assez souvent d’ailleurs…), même quand j’entends mes enfants qui se réveillent… Où est passé ce temps où la joie et l’excitation me faisaient sortir du lit comme une bombe ? Ah j’oubliais, nous les adultes, avons perdu notre âme d’enfant…
Mince alors !
 
Il m’arrive de traîner le soir, juste comme ça, pour moi, pour prendre le temps, avant d’aller chercher mes enfants à l’école ou à la crèche, avant de commencer le marathon du soir… Comme un sportif qui ferme les yeux et se concentre avant son match.
 
Il m’arrive de crier sur mes enfants (pas biennnnnnnnnnnnnn). Dans ces cas, je culpabilise assez vite (“bah alors ma grande, c’est ton boulot et tu n’en as pas été capable ?”). En général, j’essaie de comprendre ce qu’il s’est passé en moi pour en arriver là (quel est le besoin derrière ça), mais parfois, rien du tout, que nenni, j’ai juste crié et puis c’est tout, point !
 
Il m’arrive de ne pas faire de sport pendant trèèèèèèèèèèèèèèèèèès longtemps et de manger n’importe quoi… De me dire “allez f… je m’engraisserai au pire et on verra ensuite”. J’accepte juste que ça, pour le moment, ce n’est pas une priorité. Je lâche un peu prise là dessus, pour un petit moment. Quelques temps après, en général, je fais la gueule quand je monte sur la balance^^ Non je déconne, je ne monte plus sur la balance !
 
Il m’arrive de mettre mon plus jeune à la crèche, alors que je ne travaille pas ce jour là, juste pour prendre du temps pour moi. Égoïste me direz-vous ? Et bien non, car en prenant ce temps pour moi, je serai davantage disponible pour lui ensuite !
 
Il m’arrive de délaisser complètement mon conjoint, d’avoir usé toute mon énergie pour mes enfants et mon boulot et de ne plus avoir aucune ressource pour lui, de ne même plus avoir la force de l’écouter, lui répondre, tenir une conversation… Bah oui quoi, je suis humaine ! Pardon chéri !
 
Il m’arrive de reporter un boulot parce que je n’ai pas envie, et de carrément l’oublier jusqu’au dernier moment (la loose) ! Chers clients, chers collègues, vous qui me lisez, ne me jugez pas trop vite
 
Allez, quelques petits derniers pour la route : il m’arrive de ne pas voir certains amis pendant trèèèèèèèèèèèèèèès longtemps et de ne même pas culpabiliser, de ne pas avoir envie de sortir alors qu’on me propose une super soirée, de rester sous mon plaid (allez-y jugez moi, je suis sure que vous faites pareil , de mettre mon vieux jogging quand je travaille de la maison, de ne pas donner de bains aux enfants parce que j’ai la flemme, de dépenser l’argent que je n’ai pas, de ne pas faire ma couleur et de voir mes cheveux blancs en bataille, de dire à mon corps “shuuuuuuut”, d’avoir envie de frapper quelqu’un qui me jugerait (même si je suis contre la violence hein !), de pleurer devant un truc débile (m’enfin elle sort d’où cette sensibilité ?), de ne plus supporter de voir des gens dormir dehors tellement c’est inhumain, de râler pour rien, de me dire sportive alors que bon… bof quoi, de sortir en mode “Florence Foresti dans son sketch”(si vous ne savez pas de quoi je parle, allez voir sur youtube), de faire des siestes en pleine journée alors que j’ai du travail, de regarder Facebook bien trop souvent dans la journée, d’attendre des “like” sur la super photo que j’ai mise, d’être fâchée de ne pas en avoir assez, de dire que j’ai couru le semi-marathon en omettant de préciser que j’ai vomi 6 fois ensuite, d’essayer de prioriser sans y arriver, de dire 12 fois dans la journée que je suis fatiguée, de ne pas arriver à lâcher prise (en plus je déteste ce mot), de dire “merde” bien trop souvent, de ne pas être féminine, mais alors pas du tout, …
 
 
Et bien d’autres encore !
 
Voilà voilà.
 
Rassurez-vous, vous n’êtes pas seuls à être imparfaits. C’est le propre de l’être humain  Et puis la perfection, si elle existait, on s’ennuierait vite !
 
Alors la prochaine fois que vous culpabiliserez parce que vous n’avez pas fait ci ou ça, ou parce que justement vous avez fait ci ou ça, que vous ne serez pas le plus performant dans tel ou tel domaine, que vous essuierez un échec, et bien vous penserez à moi, moi la fille qui sort en jogging pour aller chercher ses enfants à l’école, avec son chignon de maman qui n’a pas le temps.^^.
 
S. Versepuy
BlueCoach 

La Violence Educative Ordinaire (VEO), c’est quoi ?

En France, 85% des enfants sont victimes de violences éducatives ordinaires (VEO). La moitié des enfants sont frappés avant l’âge de 2 ans et les 3/4 avant 5 ans.
 
 
Il existe un Observatoire de la violence éducative ordinaire (Oveo). Cet observatoire est l’association de référence en France sur la violence éducative ordinaire. Ils recensent les études du monde entier sur le sujet, les traduisent et les communiquent.
 
Ok mais c’est quoi la violence éducative ordinaire ?
 
La VEO concerne les trois types de violence :
  • physique (taper, pincer, douche froide),
  • verbale (insultes, cris)
  • psychologique (chantage, comparaison avec les autres enfants, menaces, retrait d’amour…).
“Ces méthodes coercitives sont considérées par beaucoup comme « normales » car elles sont pratiquées dans le but de « bien éduquer » l’enfant. Les parents pensent bien faire.” (Maud Alejandra)
Maud Alejandra est membre de l’Observatoire de la violence éducative ordinaire (Oveo) et du Haut Conseil de l’enfance, la voici qui nous explique très clairement ce concept : https://youtu.be/297Vq2SSUp0
 
Elle nous explique aussi que “la violence éducative ordinaire est comme un iceberg… La partie visible de l’iceberg, c’est la maltraitance que la société juge anormale. La ligne de démarcation est variable. Sous l’eau, il y a la partie invisible : donner une fessée, tirer l’oreille… Ce sont des violences physiques qui peuvent paraître anodines à certains. Mais elles sont humiliantes et ne respectent pas l’intégrité physique de l’enfant. La Veo est pour l’Oveo la racine de la violence humaine. Les 3/4 des victimes de maltraitance sont issues d’un contexte de violence ordinaire, qui peut dégénérer, aboutir à une mauvaise chute… Les parents ne pensent pas que cela peut aller aussi loin. Pourtant, chaque année en France, 700 enfants en meurent.
 
Une étude américaine* de 50 années de recherche concernant 160 000 enfants démontre qu’aucun des moyens coercitifs n’améliore le comportement des enfants. Au contraire, cela engendre un comportement antisocial, de l’agressivité, des maladies, du stress, de l’obésité, de l’eczéma, des dépressions… Cinquante pays dans le monde ont voté l’abolition des châtiments corporels. On constate qu’il y a moins d’enfants placés ou qui ont recours aux drogues dans ces pays. Quand une loi stipule que les punitions corporelles et violences psychologiques faites aux enfants sont interdites, le niveau de violence baisse, grâce à la prise de conscience qui en découle. Il faut également des mesures d’accompagnement : des ateliers pour les parents, des informations dans le carnet de santé… Si on ne dit pas que c’est interdit, la baisse de la violence n’est pas aussi significative. Nous pouvons prendre le chemin d’une autre société, où parents et enfants vivront plus en harmonie.”
* Dr Elizabeth Gershoff, avril 2016
 
Très concrètement, employer la violence pour changer un comportement, ça apprend à votre enfant à régler les conflits par la violence (n’oubliez pas, vous êtes un modèle pour votre enfant…).
 
Des aides existent pour les parents : des ateliers, des accompagnements…
 
Brisons ce tabou et parlons-en, sans jugement, sans malveillance, mais juste pour une prise de conscience, individuelle et collective et que cela s’arrête.
 
Stéphanie VERSEPUY

La bienveillance, oui mais…

Nous entendons beaucoup parler de bienveillance avec nos progénitures en ce moment…
 
Bien entendu, j’adhère complètement à ce concept… Ne pas hurler sur son enfant qui est en train de crier, ne pas frapper son enfant pour lui faire comprendre qu’on n’est pas d’accord avec son comportement, ne pas humilier son enfant pour qu’il apprenne quelque chose. Oui, cette façon d’agir avec bienveillance me semble saine et appropriée. D’ailleurs, les études scientifiques le confirment !
 
Néanmoins, on oublie souvent une chose importante parmi tous ces principes …
 
Et soi ? Et son conjoint ?
 
La bienveillance avec les autres commence avec soi-même. Comment pouvez-vous agir en toute bienveillance, avec sérénité et en adéquation avec vous-même avec votre enfant, sans prendre en compte vos besoins et vos émotions ? Sans agir avec empathie et indulgence envers vous-même ?
 
Vous êtes un parent, vous êtes un être humain, donc vous ferez des erreurs avec vos enfants et ce sera grâce à ces erreurs que vous pourrez vous améliorer ou apprendre quelque chose d’important.
 
Donc ne soyez pas trop rigide avec ce concept de bienveillance. Faites comme vous le pouvez, comme vous le sentez, selon vos ressources et vos besoins, en ne tenant compte que de votre avis, celui de votre conjoint et selon votre enfant. Ne vous laissez pas trop envahir par les autres, ils vous donneront des conseils ou des leçons, et même quand vous n’en demanderez pas !
 
Certains conseils sont bons à prendre, certes, mais le meilleur des conseils, c’est d’agir selon votre cœur et votre ressenti. Faites ce qui vous semble en accord avec vous-même et ce sera ce qu’il y a de mieux pour votre enfant !
 
Dans tous ces concepts, on oublie aussi souvent le conjoint…
 
Le conjoint (que ce soit le papa ou la maman), c’est celui qui ne comprend pas toujours pourquoi vous vous êtes lancés dans ce mode éducatif.
 
Celui qui découvre la parentalité positive parce que vous lui expliquez.
Celui qui n’a pas forcément lu des articles sur le sujet mais qui en discute avec vous, qui s’intéresse, qui s’interroge, …
Celui qui se dit que l’éducation que l’on donne, c’est celle que l’on peut donner.
Celui qui est parfois d’accord avec vous, parfois non.
Celui qui fait parfois des erreurs, tout comme vous.
C’est aussi celui qui essaie de toujours faire de son mieux.
 
Soyez indulgents avec eux/elles, ils font ce qu’ils peuvent, comme ils peuvent, selon leurs ressources, leurs croyances et leurs histoires, tout comme vous.
 
Depuis que mon conjoint et moi nous sommes lancés dans la parentalité positive, il y a eu des accords, des désaccords, des hauts, des bas, … Mais une chose est sure, il essaie, il fait ce qu’il peut, du mieux qu’il peut et je trouve que dans l’ensemble, il le fait plutôt bien ! C’est un jugement pur selon mes souhaits un peu irréels de perfection (j’y travaille !). Mais peut-être (c’est même certain!) que lui a d’autres idées, d’autres envies, d’autres façons de faire, qui ne sont pas les mêmes que les miennes mais qui sont tout autant bénéfiques pour nos enfants car elles viennent du cœur. Pourquoi est-ce moi qui aurais le dernier mot, qui aurais raison, qui aurais « le bon truc » d’éducation ?
 
J’essaie chaque jour d’être plus indulgente avec lui, de lui laisser sa place de papa, car la bienveillance commence avec soi, mais aussi avec son conjoint ! Je me dis qu’il a l’intelligence de vouloir essayer, de faire de son mieux pour son enfant et sa famille et ça, c’est le plus important !
 
Alors je remercie encore mon mari, mon mari en or, celui qui me soutient tous les jours, celui qui supporte ma mauvaise humeur, celui qui me fait avancer et celui qui me rend meilleure. Je le remercie pour l’homme qu’il est en tant que mari mais aussi pour le super papa qu’il est et restera, pour toujours
La bienveillance avec soi, c’est aussi de se dire que si vous souhaitez élever nos enfants en suivant comme modèle la parentalité positive, il y aura forcément des moments difficiles, des trucs marcheront, d’autres un peu moins et vous aurez parfois envie de baisser les bras. C’est normal! Le changement ne se fera pas en 1 jour…
 
Alors, à tous, soyez confiants et faites comme vous le pouvez, c’est ça l’essentiel !
 
Stéphanie VERSEPUY

Donner la vie

Donner la vie.
 
 
Cela prend tout son sens lorsque l’on supporte les maux de la grossesse, lorsque l’on supporte de ne plus être maître de son corps, lorsque l’on supporte les douleurs liés à l’accouchement mais surtout lorsque l’on ne pense qu’à lui, ce bébé qui va venir au monde, même dans la pire des souffrances, on pense déjà à son bien-être.
 
Et voilà ce petit être à qui nous donnons la vie, qui pousse son premier cri, prend son premier souffle. Nous lui donnons aussi la vie à travers la nôtre car, en effet, nous lui donnons un peu de notre vie, notre vie d’individu, de femme et maintenant de mère, car cette vie que nous avions avant lui, ne sera plus jamais la même.
 
Lorsque l’on devient maman, on donne un peu de soi et ce, jusqu’à la fin de notre vie.
 
Devenir maman n’est pas chose simple, toutes les mamans qui me liront en conviendront.
 
Nous connaissons une fatigue sans précédent, physique et psychologique, nous pouvons avoir des moments de profonds désespoirs, avoir le sentiment que nous ne nous en sortirons pas, se demander même si nous sommes faites pour ça, si nous ne nous sommes pas trompées.
 
Car oui, être parent ça s’apprend, tous les jours, tous les ans et pour toujours.
 
On apprend à connaître son enfant, à partager avec lui des moments de vie, à lui transmettre nos valeurs, ce qui est important pour nous et à comprendre ce qui l’est pour lui.
 
Pour toutes les nouvelles mamans, à toutes celles à qui on dit « ne t’inquiète pas, il y a l’instinct maternel », ne les écoutez pas, ne les croyez pas.
 
Vous apprendrez, comme toute mère, à connaître votre enfant, à décoder ses envies, ses besoins, ses souffrances et ses doutes.
 
Cela ne vous viendra pas comme par magie, parce que vous êtes devenues mères. Mais vous aurez cette furieuse envie, profonde, de rendre votre enfant heureux.
 
Alors, soyez prête à accepter d’être soucieuse de son bien-être jusqu’à la fin de vos jours.
 
Vous aurez, durant toute votre vie, cette requête implicite à honorer, ce qui vous mènera surement à des moments de doutes et de grandes inquiétudes « Va-t-il bien ? Ai-je bien réagi ? Que puis-je faire de plus ou de différent ? ».
 
Ne perdez plus une minute, ne passez pas votre vie à vous demander si vous faites bien les choses, si vous êtes une bonne mère, car vous l’êtes, n’en doutez pas.
 
Je parlais de moments de profonds désespoirs, mais ces moment-là ne sont rien en comparaison à tous ces moments de joie quand vous êtes en famille, de fierté quand votre enfant est, par exemple, généreux ou tout simplement a le courage d’être lui-même, de réussite quand vous voyez vos enfants rire, de gratitude quand vous observez votre vie avec du recul.
 
Alors, faites de votre mieux, n’écoutez pas les autres vous dire comment faire, faites-vous confiance, prenez soin de vous pour mieux prendre soin de lui et profitez de la vie avec les vôtres comme bon vous semble car cette vie si précieuse passe tellement vite…
 
Stéphanie VERSEPUY
 

Mon enfant a une “crise”, pourquoi ?

Lorsque l’enfant a une “crise” ou un “comportement inapproprié”, il peut s’agir :
  1. D’une recherche de stimulation ou d’une sur-stimulation (cas du supermarché par exemple)
  2. D’un comportement d’appel : dans ce cas, il va être nécessaire d’identifier le besoin, de le satisfaire ou dans un premier temps, de le nommer.
  3. D’une décharge de tensions : dans ce cas, accueillir les pleurs, les cris, et contenir les mouvements si besoin.
  4. D’une réaction à une attitude inadaptée des parents : Voici un exemple assez parlant : une maman va promettre à sa fille un croissant alors que cette dernière n’a absolument rien demandé… Elle a donc éveillé son désir inutilement alors que l’enfant n’est pas en capacité d’anticiper, c’est-à-dire se projeter dans le futur et se représenter mentalement la boulangerie sur le chemin du retour…
  5. D’un comportement naturel de son âge : faire ce que les parents interdisent en les regardant dans les yeux a 15 mois, avoir peur du noir a 3 ans, mentir a 4 ans sont des comportements naturels!

NOUVEAU LIEU POUR VOUS RECEVOIR

J’ai la joie et la fierté de vous annoncer qu’à partir de début mai, je pourrai faire mes rendez-vous tous les mardis et vendredis après-midi (14h-21h), au centre de Bien-être Origyn au 13 rue Victor Hugo à Puteaux.

« Ouvert tous les jours, Origyn vous accueille dans une ambiance douce et relaxante pour vous permettre de prendre soin de vous. Du Pilates au yoga (cours collectifs, duo ou individuels,…), des consultations paramédicales (ostéopathie, sophrologie, diététique, …) aux massages, Origyn vous propose une multitude de moments pour vous permettre de décompresser et de vous maintenir en forme. De temps à autres, des ateliers « éphémères » vous permettront de découvrir un univers (ex : feng shui) ou d’expérimenter une pratique (ex : massage bébé). Nous sommes à votre écoute donc n’hésitez pas à nous donner vos avis et à nous transmettre vos envies ! Pour toutes les mamans, Origyn accueille également les enfants, des nourrissons aux juniors, pour proposer des séances adaptées avec des coachs spécialisés : 
• Maman-bébé : Yoga et chant 
• Jeunes enfants : danse, baby gym,… 
Origyn est avant tout un lieu de partage au sein duquel vous êtes les bienvenues pour une séance, pour discuter ou juste venir déguster un jus de fruits frais ! »

Entourée d’une équipe de choc, ce centre, entièrement remis à neuf et spécialisée en périnatalité, reçoit des futures mamans et des parents pour faire plus d’une vingtaine d’activités du lundi au dimanche !
Je vous invite à visiter et vous abonner à leur page Facebook Origyn

Je vous invite également à visiter le site, sur lequel mon profil a rejoint celui des autres experts : https://origynandco.com/

C’est donc dans un bureau cosy et un espace cocooning que je pourrai enfin vous recevoir comme il se doit.

Je suis ravie de faire partie de cette aventure humaine et chaleureuse, dans un objectif de bien-être et spécifiquement pour les femmes, ces wonder women du quotidien qui ont bien besoin de prendre le temps de penser à elles !

 Au plaisir de vous rencontrer prochainement dans cet espace de bien-être 

Félicitons-nous

En cette fin d’année, félicitons-nous.
Félicitons-nous d’être comme nous sommes, de faire des efforts, de nous occuper des gens que nous aimons.
Félicitons-nous d’essayer d’être meilleurs chaque jour, de développer notre potentiel, de voir plus loin.
Félicitons-nous d’être empathiques, tristes ou heureux pour les gens que nous connaissons comme ceux que nous ne connaissons pas, d’essayer de comprendre les autres.
Félicitons-nous de nous demander si nous ne pouvons pas mieux faire, mieux être, mieux vivre.
Félicitons-nous de tout cela sans aller dans les extrêmes : se remettre en question oui, mais pas toujours. Vouloir être meilleur oui, mais sans changer nos valeurs profondes…
Félicitons-nous sans minimiser ce que nous sommes, ce que nous ressentons et ce que nous vivons.
Félicitons-nous-de faire 5 journées en une seule (si si je vous assure, la preuve ci-dessous) – tout ne se déroule pas forcément toujours dans cet ordre^^ :
  • Une 1ère journée démarre quand nous nous levons, après (ou avant!), c’est au tour des enfants, nous prenons le petit déj que nous avons préparé avant bien entendu, nous les préparons, nous nous préparons, nous décollons à l’école ou la crèche puis en route pour le boulot !
  • Une 2nde journée, plus ou moins longue, démarre avec notre activité professionnelle (qui nous plaît plus ou moins… si c’est plutôt moins, je vous invite à y réfléchir…)
  • Une 3ème journée démarre quand nous allons chercher les enfants à l’école/crèche/assistante maternelle et que nous rentrons, jouons, prenons la douche ou le bain, faisons le repas, dînons, les préparons pour aller au lit (les dents, le rituel du soir,…), etc.
  • Vous croyez que les enfants sont couchés et que c’est la fête ? Noooooon… Pas encore…. Soyez patients ! Avant, nous avons une 4ème journée, où nous rangeons tout ce qui a pu s’accumuler pendant toute la (ou les) journée(s), nous tentons de garder une maison présentable même si un tsunami a retourné la maison (comment de si petits êtres peuvent mettre autant de b… ?? ), nous nous occupons du linge qui traîne depuis des lustres, nous tentons de jouer à la petite femme (ou homme hein ! ) d’intérieur parfaite… (la charge mentale homme/femme, vaste sujet épineux, nous en reparlerons dans un prochain épisode
  • Et enfin, une 5ème journée démarre, un peu plus cool celle-là, mais malheureusement trop courte, quand les enfants sont couchés ! Là nous pouvons prendre du temps pour nous (à condition que les enfants soient bien couchés et le restent ! ), en couple, nous pouvons regarder une série (parce que soyons honnêtes, les films avec 2 enfants en bas âge le soir, c’est mission impossible ! ), ou nous pouvons décider de dormir quand nous serons morts et de sortir avec nos amis ! Sauf que souvent, pour cette 5ème journée, comme 5 journées en une c’est un peu fatiguant quand même, bah nous sommes trop épuisés pour faire quoique ce soit ! ^^
BREF
Ici, je n’ai évoqué que 5 journées mais cela peut être plus… Entre le sport, les sorties, les courses, l’administratif et nos propres besoins à assouvir, ça peut vite faire monter les enchères !
Il faut que nous soyons “bons” partout, durant toutes ces journées, que nous soyons efficaces, patients, souriants, polis, pro-actifs, et j’en passe ………………………………………… donc si vous avez des moments où vous avez besoin de crier, vous vider, faire la gueule, être fainéants, égoïstes ou à fleur de peau et bien… c’est NORMAL et HUMAIN !
Félicitons-nous de penser un peu à nous pour avoir suffisamment d’énergie pour toutes ces journées !
Félicitons-nous d’avoir l’intention de passer du temps en famille, avec notre amoureux, avec nos amis !
Félicitons-nous de tenter de nous maintenir en forme, malgré la fatigue et les cernes qui se creusent !
Félicitons-nous d’essayer, tout simplement 😊
Bonnes fêtes de fin d’année à tous (et n’oubliez pas de vous congratuler !! )
Stéphanie VERSEPUY

C’est maintenant la vie

Hier, je râlais parce que mon ordi ne marchait pas comme je le voulais…
Du coup, au lieu de passer une bonne soirée avec mon cher et tendre, comme convenu, après avoir couché les enfants, j’ai fait ma mauvaise tête et j’ai gâché notre soirée en restant fixée sur les aspects négatifs de ma journée.
 
 
Ensuite je me suis rendue compte d’une chose, une chose primordiale, que je savais déjà mais, à ce moment précis, lorsque tout ne marche pas comme on le voudrait, j’ai pensé à ça…
“C’est maintenant la vie !”
 
J’ai gâché ce moment de vie, qui aurait pu être super, et ce moment est passé…
 
Parce que la vie c’est…
Quand on est fatigué,
Quand on attend les vacances avec impatience,
Quand on se dit “vivement le we”,
Quand on a hâte que nos enfants sachent faire ci ou ça,
Quand on se dispute avec notre cher et tendre,
D’aller faire ses courses et faire la queue au supermarché,
D’aller chercher son enfant à l’école et qu’il vous saute dans les bras,
De se réveiller la nuit quand son bébé pleure et d’être défoncé le lendemain,
De discuter avec ses amis autour d’un verre,
De stresser pour une dead line qu’on arrivera peut être pas à tenir au boulot
D’essayer de ne plus être trop dans le passé ou dans le futur…
C’est ici et maintenant la vie.
Vous, qui lisez ces lignes, c’est ici et maintenant !
Car la vie, c’est aussi…
Se poser les bonnes questions,
Déterminer rapidement ce qui est important pour nous,
De faire les choix en conséquence, maintenant !
De se dire que c’est ici et maintenant, s’en rendre compte chaque jour pour qu’elle soit la plus agréable possible
Parce qu’elle passe vite,
Parce qu’on en a qu’une…
 
Stéphanie VERSEPUY

Coup de gueule

Je dois avouer que je suis consternée, énervée, dépitée… Voilà pourquoi :
Il y a quelques temps, j’ai voulu me renseigner sur les écoles Montessori, qui, finalement, s’avèrent inabordables financièrement. Je peux comprendre le coût étant donné que ce sont les parents qui paient l’ensemble du matériel, activités ect. mais bon… dommage que ce ne soit réservé qu’à une catégorie de personnes ayant les moyens…
Quand est-ce que les écoles françaises comprendront le bien fondé de ce concept ? … (sniff)
Premier point qui m’énerve…
Deuxième effet kiss cool : je tombe aujourd’hui sur plusieurs sites de coach professionnels ou coach parentaux (ou spécialistes en parentalité ou je ne sais pas quoi d’autre…), parfois, on ne sait pas vraiment quelle formation de coaching ils ont suivi et s’ils en ont eu vraiment une.
Deuxième point qui m’agaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaace !
Egalement, et là c’est encore pire, non seulement, ces personnes font croire qu’elles se sont tournées vers le coaching pour rendre service aux autres, pour aider leur prochain, blablabla… mais en plus, elles n’ont parfois aucune formation sur le sujet !
Et cerise sur le gâteau, ces individus tentent de repérer des personnes en détresse pour leur vendre leur « expertise » toute pourrie. Non seulement, ces personnes profitent du malheur des autres, mais en plus, elles font payer leur séance d’1h à des prix exorbitants : parfois plus de 200€/heure !! Ou, à l’inverse, nous font passer pour des arnaqueurs (nous, les VRAIS coach) en proposant des prix ridicules… (abordables certes mais…)
Second point qui me rend violente^^
Alors remettons les choses dans leur contexte….
Je suis coach professionnelle certifiée. Je suis aussi psychologue du travail (Master 2), diplôme que j’ai obtenu après 5 ans d’étude dont plusieurs en psycho (j’ai pu notamment étudier la psy clinique, la psychopathologie, la psycho de l’enfant, la psy dans tous ses états quoi Après, je n’ai pas la prétention de me déclarer psychologue clinicien pour autant, car cela nécessite une formation et un diplôme SPÉCIFIQUES!
Oui, il m’arrive de faire de la pub sur les autres groupes mais je ne m’inscris pas dans ces groupes-là juste pour faire de la pub, et heureusement car je n’arriverai plus à me regarder dans un miroir ! Si je m’inscris dans ces groupes, c’est pour donner des conseils, cibler les problématiques que rencontrent les parents et les aider au mieux ! Bien évidemment, si les personnes considèrent mes conseils comme intéressants, s’ils s’inscrivent sur mon groupe ou ma page, c’est encore mieux, mais c’est secondaire ! Et bien évidemment je propose à certaines personnes de me rejoindre en MP si je sens qu’elles souhaitent ou ont besoin d’être accompagnées et que je peux les aider.
Il existe des coach non certifiés, donc ayant suivi une formation qui n’est pas du tout la même que ceux qui sont certifiés !
Voici mon exemple :
J’ai suivi une formation de plus de 416 heures, réparties entre des séminaires en présentiel et une formation à distance. Je n’ai pas été certifiée parce que j’ai payé l’organisme de formation, mais parce que j’ai été sélectionnée pour suivre cette formation (entretiens avec les formateurs au préalable) et parce que j’ai obtenu mon diplôme de coach à la sueur de mon front !
Je dis bien à la sueur de mon front car, en parallèle à mon ancien emploi de consultant, je travaillais en permanence sur cette formation : cours en ligne, présentiels en groupe, séminaires, conférences, devoirs, tests, 2 jours en immersion lors de sessions de training aux outils opérationnels et de validations de pratique, 4 personnes à coacher sous supervision (sur une dizaine de séances pour chaque client en moyenne), des rapports de coaching à réaliser, un devoir sur table, un mémoire de fin de formation à pondre, une présentation de celui-ci devant un jury…
Au final, un processus de Certification en 3 phases, phase 1 lors des séminaires, phase 2 en validation continue via les supervisions et phase 3 en pratique opérationnelle lors des coaching en situation et durant la session d’immersion training et validation…
Donc formation à la sueur de mon front… mais NÉCESSAIRE !!
Le prix d’un coach peut paraître parfois élevé, cela se justifie par :
  • Le coût de la formation élevé (c’est pour cela que si le coach est certifié, le prix est généralement plus élevé) ;
  • L’expérience et l’expertise ;
  • Le fait que les clients soient plus ponctuels et moins réguliers que chez un psy (où vous pouvez y rester longtemps – car l’une des caractéristique d’un coaching n’est pas de faire un nombre incalculable de séances, mais, au contraire, de ne jamais aller au-delà de 15…
  • La location de locaux pour recevoir le client ou le déplacement à domicile ;
  • Le coût d’une supervision pour discuter de la pratique du coaching.
Mais de là à atteindre 200€ (hors coaching d’entreprise), excusez-moi, mais ces personnes-là ne souhaitent en rien aider les autres avec des prix abusifs ! Je ne vois pas qui, dans mon entourage, pourrait se permettre à ces prix-là, de se payer des séances de coaching…
Et c’est cela qui est triste… Le coaching ne peut alors plus aider les personnes dans leur ensemble, mais est réservé à une certaine classe sociale !
Attention au coach que vous choisissez car un mauvais coach peut s’avérer très toxique pour votre bien-être et votre vie : nous travaillons ensemble sur votre identité, sur ce qui est important pour vous, sur les directions à prendre dans votre vie, etc.
Vous conviendrez que ce n’est pas rien !
Voilà, c’était mon coup de gueule du jour…
Et si je permets à certains d’éviter une mauvaise expérience, tant mieux !
Stéphanie VERSEPUY

Très chère Culpabilité…

« Très chère Culpabilité,
Cela fait quelques semaines que je pense beaucoup à toi… Trop à mon goût… Je me demande même pourquoi tu prends autant de place dans ma vie…
C’est pour ça que j’ai décidé qu’il était mieux pour nous deux qu’on arrête de se fréquenter pendant un moment. Je ne serai plus dépendante de toi, je ne prendrai plus toutes mes décisions en fonction de toi et j’apprendrai à prendre du recul sur les sentiments que tu me procures (ou m’infliges) !
Je sais que tu reviendras vers moi à un moment ou à un autre, j’en conviens, mais je ne peux plus vivre avec toi au quotidien ! Je suis sure que ton rôle est important dans ma vie, que tu y as ta place pour me faire réfléchir et grandir, mais pas comme ça !
Tu comprends, nous ne sommes pas faits pour nous entendre… Tu ne fais pas de moi quelqu’un de meilleur mais tu me rends fragile, triste, stressée et tu me mets parfois en colère, contre les autres et contre moi-même…
Ce n’est plus possible!
Et finalement, quand on y réfléchi, nous n’avons jamais passé de bon moment ensemble…
Allez bon vent ! »
  • “Suis-je une bonne mère / un bon père ?
  • J’aurais dû réagir différemment !
  • Je devrais passer plus de temps avec mon enfant…
  • Je m’en veux de rentrer si tard du travail…
  • Je l’ai peut-être traumatisé !
  • Je me sens coupable d’avoir crié…
  • Il faut que… je dois…. pour que mon enfant soit heureux !
  • … “(et tellement d’autres encore!)
Je suis sure que ces phrases ne vous sont pas étrangères^^
Quand je lis des posts de ce genre de parents qui se sentent coupables, je suis triste :
  • Triste de voir à quel point cela nous affecte ;
  • Triste de voir des gens formidables douter de leurs qualités de parents ;
  • Triste de voir des personnes se priver/ se négliger complètement pour le bien-être de leur enfant ;
  • Triste de voir que le manque de confiance ou d’estime de soi est tellement répandu ;
  • Triste de voir que les personnes ne se voient jamais (ou rarement) d’une façon juste ;
  • Triste de voir que certains parents ne se rendent pas compte de tout ce qu’ils apportent à leurs enfants ;
  • Triste de voir cette pression constante ;
  • Triste de voir que ce sont toujours les parents formidables qui se posent le plus de questions…
Nous nous torturons tous avec ces remarques à un moment ou un autre de notre vie…
Cette petite voix intérieure qui ne cesse de nous dire que nous n’assurons pas, que nous ne sommes pas à la hauteur, que nous pourrions faire plus et/ou mieux…
Oui oui oui, mais bien sûr !
Quand ce n’est pas la petite voix intérieure, c’est l’entourage !
  • “Mais voyons, si tu le portes constamment, il va s’habituer !
  • Quoi ? Comment ça tu le laisse pleurer ? Il ne sera pas sécurisé alors!
  • Tu dors avec lui ? Mais comment va ton couple ?
  • Tu le laisses dès la naissance dans sa chambre ? Tu n’as pas peur de la MSN (Mort Subite du Nourrisson) ?
  • Tu devrais le forcer à manger sinon il va te faire tourner en bourrique…
  • Tu vas en faire un capricieux !
  • Tu pourrais le laisser manger ce gâteau, il n’a rien avalé ce midi !”
Vous remarquerez que, quoique vous fassiez, il y a toujours quelqu’un qui a quelque chose à dire, et souvent quand on ne demande rien !
Alors parfois, que ce soit cette petite voix intérieure (mais va-t-elle se taire un jour celle-là !) ou notre entourage, les remarques nous atteignent et font naître ou amplifient ce sentiment de culpabilité !
Bon parfois on s’en sort très bien tout seul pour se sentir coupable hein !
Alors brisons ce tabou !
  1. Vous vous demandez si vous êtes une bonne mère? La réponse est simple : si vous vous posez la question, c’est que vous l’êtes !
  2. Vous vous dites que vous pourriez accorder plus de temps à votre enfant ? Si c’est possible et bien faites-le, n’attendez plus ! Et, si ce n’est pas faisable, dites-vous qu’il vaut mieux 10 minutes de qualité, en étant totalement disponible pour son bambin que 50 en regardant son téléphone ou en s’endormant dans son lit (ne riez pas, ça m’est déjà arrivé !)…
  3. Vous culpabilisez parce que vous avez crié ? Hummmmmmmmmmmmmmmmmm PAS BIEN !^^ Félicitations, vous êtes un être humain avec des émotions et parfois, et bien, on se laisse déborder par celle-ci ! Je vous rappelle que notre génération a été bercée par une éducation plutôt “classique” et de ce fait, nous ne sommes pas habitués ni entraînés à identifier nos émotions (“arrête de pleurer!”) et les exprimer d’une façon plus saine ou plus posée (“je m’en fiche que tu sois en colère, calme-toi!”). Donc malheureusement, nous devons faire un effort supplémentaire pour identifier nos propres émotions et vaincre le réflexe de crier ! Mais je vous assure, ça s’atténuera avec le temps et l’entrainement !
Cette chère culpabilité traverse tous les parents, mais parfois elle est tenace la garce !
Alors, vous pouvez décider de culpabiliser ou …. (oui oui c’est vous qui décidez !)
  • De vous dire « je reste humain, j’ai des limites et j’ai encore parfois du mal à gérer mes propres émotions (vous comprendrez d’autant mieux que c’est encore plus difficile pour un enfant / adolescent, n’est-ce pas ? )… »
  • D’être bienveillant avec vous-même !
  • De vous occuper de vous-même, de vos besoins, pour être mieux armé pour affronter les situations de tempête avec votre enfant.
  • D’accepter de ne pas être parfait, de lâcher prise, s’il vous arrive de crier ou de passer moins de temps avec votre enfant, il n’en sera pas traumatisé !
Le bonheur de nos enfants passe aussi par le nôtre ! Pensez-y
PS : merci à Francisco de la Vega pour ce magnifique dessin qui me représente à la perfection
Stéphanie VERSEPUY

Le temps de pause

Lorsque votre enfant en ressent le besoin, il peut être important pour lui de marquer une pause. Ce n’est ni une punition ni un isolement obligatoire, mais, s’il le souhaite, et seulement s’il le souhaite, cela lui permet de se retrouver au calme dans une atmosphère qu’il connait, douillet, qui lui appartient exclusivement, dans laquelle il se sent bien et apaisé, avec ses jouets préférés.
Il va pouvoir se recentrer s’il en est capable, souffler ou crier sa colère dans la boite à colère, jeter le coussin de la colère parce que ça lui fait du bien !
Pour rappel, un enfant a un cerveau immature, il n’est donc pas capable de se raisonner lorsqu’il est en colère ou sous stress et il peut vivre un véritable drame intérieur !
Même si la première chose à faire est de lui proposer un câlin, vous pouvez aussi lui proposer s’il souhaite un temps de pause.
Je vous préconise d’aménager ce lieu avec lui, ainsi il devient acteur de cet espace et de sa construction et ira plus volontiers se retirer dans sa bulle lorsqu’il en a besoin! Vous pouvez lui proposer d’y mettre ses peluches préférés, une veilleuse, des coussins pour que ce soit bien douillet, un tapis, un coussin de la colère et un ou des livres de son choix.
Vous passerez déjà un bon moment avec votre enfant, et cela lui fera plaisir d’avoir son endroit à lui, où il peut jouer, s’isoler, se raconter des histoires, … (interdit aux adultes bien entendu, sauf si vous êtes invités
Nous avons pensé à cela car mes enfants sont tous les deux dans la même chambre et nous pensions important que notre plus grand ait, quand même, son endroit à lui, même s’il partage à présent sa chambre. Nous verrons comment faire évoluer ce lieu lorsque le plus petit aura, lui aussi, besoin de sa bulle.
Stéphanie VERSEPUY

La lecture, c’est bon pour nos enfants !

Voici mon tout premier sujet sur ma page que je vous invite à partager assez largement
J’ai choisi la lecture !
Pourquoi ? Parce que personnellement j’adore ça et c’est une activité que je partage assez largement avec mes enfants.
Mais quels en sont les effets bénéfiques ?
Lire avec son enfant c’est d’abord un moment de plaisir et de partage en famille. Après une journée de séparation, se retrouver autour d’un bon livre fait plaisir et vous pourrez vous évadez ensemble vers une aventure imaginaire ! Si vous n’avez pas de livre, pas de problème, prenez des peluches qui se raconteront une aventure, ça marche tout aussi bien et si vous vous dites que votre enfant est trop jeune, entendre le son de votre voix, voir les images du livre, le manipuler et être dans vos bras est tout aussi bon pour lui!
La lecture permet aussi de développer le langage : la compréhension, le nombre de mots , le vocabulaire, la prononciation… Cela favorise les échanges autour du sujet ou en posant des questions sur les objets, les couleurs, les formes…
Cela apprend à votre enfant à écouter et à fixer son attention sur quelque chose.
Enfin, une belle histoire permet de mettre en place un rituel du coucher qui favorise le moment calme et détendu pour faire un bon gros dodo !
Selon les livres que vous choisissez et les sujets, vous pouvez très bien initier ou préparer votre enfant à certains sujets comme l’acquisition de la propreté, l’arrêt de la tétine, l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur… Ou de reconnaître et gérer ses émotions, développer le respect, l’estime de soi, la confiance ou l’empathie…
Justement, concernant ces derniers points, je vous recommande fortement ce livre, qui est, à mon sens une merveille pour la découverte ou l’apprentissage de ces notions.
Même si, l’empathie est plutôt naturelle pour l’enfant (cf vidéo suivante: https://www.youtube.com/watch?v=of6znVOEvZU), nous pouvons faire en sorte de la développer et surtout de montrer ce que notre comportement peut avoir comme impact sur les autres.
Depuis que mon fils l’a découvert, il me dit parfois « maman, je veux remplir ton seau » et me fait un gros câlin (oui il y a de quoi craquer )
Stéphanie VERSEPUY

Les violences physiques sur les enfants

@getty images
Certains parents pensent pouvoir éduquer leurs enfants en passant par des fessées, des gifles ou des coups au sens large…
Cependant, cela enseigne aux enfants à :
  • Avoir peur de leur parent
  • Que les personnes qui sont censées prendre soin d’eux peuvent les blesser
  • Que la communication passe par la violence
  • Que l’on règle les conflits ou les désaccords par la violence
  • Que la violence est une réaction acceptable à la colère
Or, la plupart du temps, le parent amené à frapper son enfant ne le fait pas pour son éducation, mais pour décharger sa propre colère…
N’oubliez pas que vous êtes le premier modèle pour vos enfants et que si vous réglez les choses en employant la violence, il apprendra à faire de même…
Comment voulez-vous qu’un enfant arrête de crier si vous lui hurlez d’arrêter de le faire
Lorsque vous vous mettez en colère, posez-vous 2 questions :
  • Pourquoi cela me met tant en colère ?
  • Qu’est-ce que je veux apprendre à mes enfants à long terme ?
Ici, j’évoque les violences physiques mais les violences verbales ou psychologiques sont tout aussi nocives (cris, humiliations, insultes…), en stimulant l’amygdale dans le cerveau qui secrète de l’adrénaline et du cortisol, l’hormone de stress.
La sécrétion de cortisol et d’adrénaline se révèle très toxique en quantité importante dans le cerveau immature du jeune enfant car il n’a pas la capacité d’évaluer la situation et de prendre du recul. Seul un adulte peut se raisonner, réévaluer une situation pour mettre en place des stratégies ; l’enfant, de son côté, peut vivre de vraies terreurs.
Si ces situations arrivent trop souvent, l’amygdale va rester hyper-réactive toute la vie et l’enfant/futur adulte, reproduira ce qu’il a connu.