@getty images
Certains parents pensent pouvoir éduquer leurs enfants en passant par des fessées, des gifles ou des coups au sens large…
Cependant, cela enseigne aux enfants à :
- Avoir peur de leur parent
- Que les personnes qui sont censées prendre soin d’eux peuvent les blesser
- Que la communication passe par la violence
- Que l’on règle les conflits ou les désaccords par la violence
- Que la violence est une réaction acceptable à la colère
Or, la plupart du temps, le parent amené à frapper son enfant ne le fait pas pour son éducation, mais pour décharger sa propre colère…
N’oubliez pas que vous êtes le premier modèle pour vos enfants et que si vous réglez les choses en employant la violence, il apprendra à faire de même…
Comment voulez-vous qu’un enfant arrête de crier si vous lui hurlez d’arrêter de le faire…
Lorsque vous vous mettez en colère, posez-vous 2 questions :
- Pourquoi cela me met tant en colère ?
- Qu’est-ce que je veux apprendre à mes enfants à long terme ?
Ici, j’évoque les violences physiques mais les violences verbales ou psychologiques sont tout aussi nocives (cris, humiliations, insultes…), en stimulant l’amygdale dans le cerveau qui secrète de l’adrénaline et du cortisol, l’hormone de stress.
La sécrétion de cortisol et d’adrénaline se révèle très toxique en quantité importante dans le cerveau immature du jeune enfant car il n’a pas la capacité d’évaluer la situation et de prendre du recul. Seul un adulte peut se raisonner, réévaluer une situation pour mettre en place des stratégies ; l’enfant, de son côté, peut vivre de vraies terreurs.
Si ces situations arrivent trop souvent, l’amygdale va rester hyper-réactive toute la vie et l’enfant/futur adulte, reproduira ce qu’il a connu.